Infinity

Références

Thème(s) : Space Opera, Oriental / Manga

  • Système(s) utilisé(s) : 2d20 System
  • Ouvrages référencés : 1
  • Nombre de critiques : 0
  • Moyenne des critiques : 0

Description

Infinity est un jeu de rôle de science-fiction qui mêle space-opéra, cyberpunk, transhumanisme, colonisation spatiale, le tout dans une ambiance et des visuels japanisants. On y joue par défaut des équipes spéciales de O-12, une sorte de d'Organisation des Nations Unies universelle destinée à maintenir la paix et l’harmonie parmi les nations spatiales. Les auteurs proposent également de jouer des mercenaires neutres ou des agents d’une des nations en particulier.

En effet, après que l’Humanité s'est dispersée dans les étoiles suite à la découverte d’un trou de ver à la fin du XXIème Siècle, cinq puissantes factions sont nées de guerres intestines : 

  • Ariadna, une ancienne colonie panocéannienne d’Ecossais, de Français et de Russes qui a déclaré son indépendance et vit sobrement aux côtés des Antipodes.
  • Haqquislam, une nation musulmane portée par un prophète dans une quête de savoir et de spiritualité à travers les étoiles. Commerce, médecine et terraformation sont leurs domaines priviligiés.
  • L’empire hégémonique de Panocéanie, base de l’Eglise Chrétienne, est protégée par l’ALEPH, une intelligence artifielle quasi omnisciente qui règle la vie de chaque citoyen.
  • Les Nomades vivent dans trois énormes vaisseaux-mères et ne s’arrêtent jamais. Ils haïssent l’ALEPH et chérissent leur libertée.
  • L’alliance chinoise de Yu-Jing, est l’empire concurrent de la Panocéannie : fière, puissante et en pleine expansion.

Citons également la présence d’hypercorporations interstellaires, de mafias et autres guildes commerciales, de mercenaires et de colons.

Plusieurs peuples extraterrestres intelligents ont été découverts (comme les hommes-loups nommés Antipodes) et d’autres sont des mutants créés dans les cuves des chercheurs humains. Parmi les planètes colonisées, se trouvent Ariadna (une ancienne colonie devenue indépendante, au grand dam de tous) et Svalarheima (une planète glacée réclamée par la Panocéanie et par Yu-Jing).

Si la plupart sont des alliés de circonstance, le peuple alien de l’Armée Combinée ne fait rigoler personne : cette alliance de civilisations étrangères, menée par une Intelligence Artificielle, a déjà conquis de nombreux mondes humains et la campagne militaire de Paradiso en cours est l’une des plus meurtrières que l’on ai jamais vu...

La technologie (cybernétique et biotechnologie) a atteint des sommets, que ce soit dans la vie courante (domotique, réalité augmentée au quotidien, communications instantanées grâce au réseau internet Maya, etc), dans la médecine (il est possible de sauvegarder sa conscience dans des “Cubes” puis de revenir à la vie si l’on meurt dans un clone), et bien sûr dans le domaine militaire. En effet une véritable guerre larvée et secrète s’est installée entre les grandes puissances, et c’est pourquoi existent des armures géantes robotisées nommées T.A.G. au service de forces spéciales secrètes. Les hackers ne sont pas en reste puisque tout est piratable, de la télévision aux robots en passant par les armes. La guerre est donc également virtuelle, et on l’appelle “l’Infowar”.

Côté règles, le jeu se distingue par les objectifs des scénarios : en effet chaque personnage, en plus d’avoir un objectif de groupe donné par l’O-12, a des objectifs secondaires liés à sa faction d’origine. Les auteurs proposent plusieurs variantes de ce principe, du plus officiel au plus paranoïaque…

Infinity utilise le 2d20 System (celui de Mutant Chronicles chez le même éditeur). Un personnage est décrit selon huit caractéristiques principales (Agility, Awareness, Coordination, Intelligence, Mental Strength, Personality, Physique, et Strength) notées sur 20. Pour réussir une action, on lance deux dés à vingt faces et il faut que l’un d’entre eux fasse égal ou moins que la caractéristique concernée. Des subtilités s’ajoutent à ce mécanisme de base, comme le “momentum”, qui permet de mettre de côté des réussites éclatantes et de les réutiliser par la suite. Un 20 provoque toujours des effets indésirables en plus de l’échec de l’action.

Le jeu utilise aussi des dés à six faces pour mesurer les blessures et autres effets négatifs. On ne compte que le 1, 2 ou 6. Les 6 activent des capacités spéciales d’équipement, ou renforcent une réserve de points spéciaux nommée “Heat” que le meneur utilise pour ajouter des embûches dans le scénario ou renforcer les antagonistes par exemple. Un personnage peut aussi dépenser le Heat existant pour réagir à une attaque ou effectuer des actions supplémentaires malgré le risque.

Des compétences permettent d’obtenir plus de “succès” sur un jet déjà réussi. Un succès est un jet de caractéristique réussi, mais certaines actions demandent plus de deux succès - chose impossible avec deux dés 20.

Des jokers, nommés Infinity Points, à disposition des héros, leur permettent de transformer des échecs en réussite, par exemple, et d’accumuler d’autres succès. La création de personnages se fait par étapes selon un processus de “Lifepaths”, à l’instar de Traveller par exemple.

Les auteurs livrent des règles spécifiques à Infinity comme les “Zones”, un découpage abstrait et narratif géographique d’une scène, sachant que chaque zone peut octroyer des bonus et des malus spéciaux notamment pour un combat tactique. Les attaques virtuelles des hackers et les conflits psycho-sociologiques sont traités au même titre et avec la même importance que le combat "physique".

Cet univers est à l’origine le support d’un jeu de figurines d’escarmouches du même nom, développé par une équipe espagnole, Corvus Belli. Le jeu comporte donc beaucoup d'illustrations reprises du jeu de figurines et développe son univers vers de nouveaux horizons.


Les derniers ajouts sur cette gamme

Gamme Générale

Titre de l'ouvrage
Type ouvrage
Parution
Langue
Editeur
Support
Quickstart
première édition
Kit de démooctobre 2015ModiphiusElectronique

Cette fiche a été rédigée le 21 octobre 2015.  Dernière mise à jour le 3 décembre 2017.

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